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Humeurs et Humours
26 janvier 2005

Idiot Wind

Tu continues à te tromper dans ton travail. Une fois et une autre. Ma patience a des limites, aussi je t'envoie un mail pour te signaler tes erreurs. Ah, mais ça tu n'apprécies pas. Tu ne supportes pas qu'on te dise que tu as tort! Tu n'aimes pas qu'on te tienne tête...

Tout le monde en a ras le cul de toi, mais les gens sont trop polis pour te le dire. Sache-le: on ne peut pas te saquer. On s'est plaint de toi à plusieurs reprises, Mister K, et si tu continues à ta place c'est grâce à la patience infinie de ton chef. Tout le monde a des griefs contre toi: tes collègues, bien sûr, et les utilisateurs du service dans lequel tu travailles (?), qui ont cessé d'appeler depuis qu'il y a "des incapables".

Et tu me téléphones pour me dire que je ne suis pas sympa. Que je ne t'ai pas dit bonjour ou au revoir dans mon mail. Pauvre petit bout de chou. Tu dois être traumatisé, hein? Alors tu peux commencer à t'y faire parce que la vie est cruelle, et les gens le sont aussi, et de surcroît -oh surprise- ils ne sont pas tous sympas.

Tu me téléphones aussi pour me dire que "s'il faut être méchant, je peux être très méchant. Et tu auras des mauvaises surprises". Oh dis donc. Je suis mort de peur. J'admire ton attitude mature, adulte. Des gens comme toi, j'adore. On ne t'a pas appris à l'école la différence entre ne pas être sympathique et être méchant? Non, évidemment. Tu n'étais pas allé en cours ce jour-là.

Tu me menaces, hein, petit con? Tu appartiens à cette race de vipères qui croient tout pouvoir résoudre par l'agression et la violence. Tu es de ceux qui attaquent par le dos, car ils n'ont jamais le courage de faire face à leur ennemi.

Mais je ne t'en veux pas. Pas du tout. Tu me fais bien rire. Tellement insignifiant et tellement prétentieux. Tu aimes voir les gens à tes pieds, mais tes pieds sentent mauvais. Et quand tu te retournes, les gens se moquent de toi. Tu fais pitié. Et quand tu seras loin, moi aussi je rirai. Je rirai de ta tragédie, de ta peur, de ta vanité. Et ce jour-là, d'une fois pour toutes, je te vomirai de ma bouche.

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